Tandis que les spectateurs prennent place dans la salle, les admirateurs de Guillaume Canet et Mélanie Laurent patientent sur le trottoir du Régency. Malgré le froid et l’attente, Céline garde le sourire. Elle est venue depuis Saint-Riquier, dans la Somme, espérant rencontrer Guillaume Canet, lui faire signer l’affiche de Jappeloup et surtout décrocher quelques photos avec la vedette. Elle ose un timide « Guillaume ! » lorsque l’acteur descend de son véhicule. Il s’avance, sourit à la groupie, saisit son affiche et prend la pose pour la photo. Son rituel est interrompu par une journaliste de France 3 qui le réquisitionne pour quelques questions face caméra. Olivier De Benoist prend la suite et, même s’il n’était pas le plus attendu, signe son compte de cartes en amusant la galerie. Mélanie Laurent attend ses comparses au chaud (elle se prêtera au rite des autographes et autoportraits lors de son départ) avec le producteur et le réalisateur du film, les acteurs de l’ombre.
Un trio d’acteurs qui amuse la galerie
L’équipe réunie entre sous les applaudissements de la salle comble et s’aligne devant l’écran. Le directeur du Régency, Laurent Coët, se charge de lancer les questions à ses invités de marque. Si Christophe Rossignon et Christian Carion (respectivement producteur et réalisateur de Mon Garçon) détaillent les étapes de cette expérience cinématographique, le trio d’acteurs s’efforce de répondre aux questions mais surtout assure le spectacle, Guillaume Canet vantant la bière saint-poloise et Olivier De Benoist annonçant son retrait du cinéma français après cette première intrusion dans le milieu. « Ça vous fait rire, mais après vous n’allez pas rigoler », prévient le producteur, habitué du Régency, avant d’annoncer : « Nous, on va aller à la friterie et après, on verra si on ira à Lomme. Elle est tellement bonne votre friterie, c’est la meilleure. » Sous les rires et les applaudissements, le plateau de stars salue le public et quitte la salle qui plonge dans l’obscurité.
« On s’arrête à la friterie, on en a pour deux minutes ! »
Dehors, les fans sont toujours présents et arrachent les dernières photos aux acteurs. Les membres de la production presse les acteurs, déplorant un retard toujours plus conséquent. Finalement en voiture, l’équipe s’apprête à filer à Lille, mais Christophe Rossignon insiste : « On s’arrête à la friterie, on en a pour deux minutes ! » Le producteur a gain de cause et tous débarquent sur la place de la mairie. Ils passent tranquillement commande, alors que photographes et badauds s’attroupent autour de la baraque, sous le regard amusé des deux vendeuses et de l’assistant-chauffeur-garde du corps de Guillaume Canet. Christophe Rossignon a fait goûter ses frites favorites, l’équipe peut repartir pour sa prochaine étape promotionnelle, en finissant sa dégustation sur la route.
Retrouvez la chronique de GG (conquis, comme toute notre rédaction).
Réactions à chaud à la sortie de l’avant-première
Présentation du film par l’équipe de Mon Garçon