Deux rencontres pour s’engager dans la transition écologique et vers la sobriété heureuse

« La COP26 vient de se terminer et c’est une catastrophe. Si tous les états tiennent leurs promesses, on se dirigera vers un réchauffement global de 2,7° en 2050, ce qui va rayer de la carte le Mozambique, le Kenya, les îles Fidji… Suite à la COP21, seul la Gambie a tenu ses engagements. » Face à l’inaction des dirigeants de notre planète, Virginie Catalan est consternée, mais pas résignée pour autant. Bien au contraire. Avec sa comparse Marianne Briois, elle anime le groupe Facebook “Deux petits pois dans le bocal” : ensemble, elles ont fédéré plus de cinq cents habitants du Ternois autour de la démarche “zéro déchet” et souhaitent aller encore plus loin dans leur engagement. « La réduction des déchets est une porte d’entrée dans la transition écologique : c’est concret, on voit le résultat tout de suite. Avec Marianne, on a commencé ainsi et on a ensuite élargi notre réflexion pour aller vers des actions individuelles et collectives plus importantes », résume la mère de famille, qui a décidé avec sa complice de proposer deux temps d’échanges autour de leurs expériences et de proposer leurs solutions : « Pour réduire notre impact environnemental, on peut travailler sur la mobilité douce, les réseaux locaux, les produits bio, de seconde main, l’énergie ou encore la finance : c’est avec notre épargne qu’on pollue le plus, à cause de banques qui utilisent notre argent pour financer des projets destructeurs pour l’environnement. Vivre, c’est évidemment polluer, mais notre message est de prôner la sobriété avant tout : le but premier est de décroître. »

« Quand on prend conscience de tout ça, on oscille entre le désespoir et l’envie d’action. C’est ce qui me fait tenir : agir et transmettre. »

Virginie Catalan, éco-citoyenne et animatrice du groupe “Deux petits pois dans le bocal”

Si le terme peut faire peur, Virginie et Marianne témoignent au quotidien qu’on peut bien et même mieux vivre en consommant moins et autrement. Du moins, lorsqu’on se préoccupe de l’avenir de la planète, comme c’est le cas de Virginie : « Je suis psychologue, je suis bien dans mes baskets, mais la situation écologique et l’inaction de nos dirigeants sont les seules choses qui me donnent des montées d’angoisse. J’ai des enfants, quelle planète va-t-on leur laisser ? On voit d’ores et déjà les ravages sur l’environnement, les catastrophes qui ont eu lieu cet été avec des incendies et des inondations. Ces phénomènes ont toujours existé mais ils sont de plus en plus fréquents. On a tous vu les images cet été de ce qui s’est passé en Allemagne et en Belgique, juste à côté de chez nous. Ça ne fait flipper personne ? Quand on prend conscience de tout ça, on oscille entre le désespoir et l’envie d’action. Ce qui me fait tenir, c’est d’agir et de transmettre. » L’éco-anxiété sera donc le thème de la deuxième rencontre, prévue le samedi 27 novembre, pour échanger sur la façon de gérer ces émotions et de surmonter cette peur rationnelle de l’avenir. Se retrouver pour parler et partager autour de ces questions permet de se rendre compte qu’on n’est pas seul à s’interroger et de construire ensemble des alternatives pour préparer demain.


Du “zéro déchet” à la transition écologique
Samedi 20 novembre, de 10h à 11h30
Comment surmonter l’éco-anxiété ?
Samedi 27 novembre, de 10h à 11h30
Rendez-vous chez En’vie de Nature : 5 rue d’Anvin, Blangy-sur-Ternoise


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