GGGGGG : Stupéfix
Par une nuit noire et orageuse, au sommet d’une tour sombre peu accueillante, Gellert Grindelwald (Johnny Depp) prend son envol et réussit à s’évader quelques mois après sa capture. Dans un contexte d’entre-deux-guerres, Grindelwald va s’atteler à rallier de plus en plus de partisans à sa cause et seul Albus Dumbledore (Jude Law) semble capable de l’arrêter. Ce dernier choisit de faire appel à Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne), qui a déjà déjoué les plans du puissant sorcier, pour tenter de l’arrêter à nouveau.
Après une scène d’ouverture d’anthologie, le film nous replonge dans l’univers de J.K. Rowling avec un plaisir non dissimulé. Beaucoup plus sombre que le premier volet, Les crimes de Grindelwald déploie des effets spéciaux grandioses qui nous immergent dans ce monde de magie et de fantaisie. L’ambiance générale du film colle à la perfection avec l’époque dans laquelle elle situe son intrigue et finit d’asseoir Grindelwald comme un être dangereux qu’il vaut mieux ne pas prendre à la légère. Les crimes de Grindelwald n’oublie pas la saga dont il est issu et fourmille de références à l’univers d’Harry Potter. Alors que le premier volet pouvait sembler mou et se contentait de présenter des personnages encore inconnus, cette suite joue définitivement dans la cour des grands et ferait presque oublier la saga dont elle est issue. Avec des personnages attachants, des scènes grandioses et des acteurs impeccables (quel plaisir de retrouver Johnny Depp sous son meilleur jour), Les crimes de Grindelwald met en place une multitude d’éléments qui laissent présager le meilleur pour le troisième volet des aventures de Norbert Dragonneau.
Prochaines séances au Régency.
#LecinédeGG