Le maire de Monchy-Breton annonce qu’il ne rouvrira pas l’école le 11 mai

« Pour la sécurité des enfants, mais aussi de tout le monde, nous avons décidé de ne pas rouvrir l’école le 11 mai. Nous n’avons pas les moyens d’accueillir les élèves dans de bonnes conditions », assume le maire de Monchy-Breton. Cette décision est une première dans le Ternois, dans un village très tôt touché par le coronavirus. « Nous avons consulté les anciens et nouveaux conseillers municipaux, et tout le monde est d’accord. Nous n’avons pas le personnel nécessaire pour effectuer le nettoyage demandé et ça représenterait une dépense supplémentaire que nous ne pouvons pas engager », précise le maire qui a envoyé un courrier aux parents d’élèves pour les informer de cette décision : « Nous estimons que les conditions sanitaires et humaines exigées ne sont pas requises et favorables pour nos enfants. Après concertations répétées avec les élus, après avoir écouté les conseils des déclarations préfectorales et médicales très controversées, nous avons pris la décision unanime de ne pas rouvrir notre école au 11 mai. »

« Nous attendons que le ministère de l’Éducation dévoile son plan, mais en l’état actuel des choses, nous ne pourrons pas rouvrir. »

Thierry Eloy, maire de La Thieuloye

En l’état actuel, pas de reprise des cours à Monchy-Breton, néanmoins Jean Hernu reste attentif à l’évolution de la situation : « Je viens d’avoir l’inspecteur d’académie qui m’a indiqué que nous aurons d’autres directives entre le 1er et le 8 mai. La situation n’est pas figée, ça peut encore évoluer. On attend les précisions du ministère. » Par ailleurs, si le préfet ordonne la réouverture de l’école, le maire ne s’y opposera pas mais n’en assumera pas la responsabilité : « Si le préfet nous oblige à ouvrir, nous n’allons pas aller contre sa décision, mais s’il y a un souci, il sera responsable. » L’école de Monchy-Breton est associée avec celle de La Thieuloye où le maire, Thierry Eloy, n’a pas encore arrêté de décision, mais il devrait suivre celle de son voisin : « Nous attendons que le ministère de l’Éducation dévoile son plan, mais en l’état actuel des choses, nous ne pourrons pas rouvrir. Nous n’avons pas les instruments nécessaires pour répondre aux exigences sanitaires, ni le personnel adéquat pour assurer l’encadrement demandé. »

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