Il aura fallu attendre jusqu’à quasiment la dernière minute pour connaître la liste complète des candidats de la première circonscription du Pas-de-Calais pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Petite présentation des postulants, de gauche à droite.

• Marie Berthoud (Lutte Ouvrière) : depuis quelques années, elle est le visage du parti d’extrême gauche dans l’arrageois. Candidate lors des municipales à Arras, puis aux législatives en 2022 dans la 1e circonscription, elle avait alors obtenu 1,60 % des voix.
• Jean-Michel Sauvage (Nouveau Front populaire) : reconnaissable à son béret noir, il agriculteur bio à Courcelles-le-Comte, il est surtout connu pour son engagement à la Confédération paysanne, dont il a été le porte-parole régionale. Il a été investi dans la seule circonscription échue à LFI dans le Pas-de-Calais. Sa suppléante est Céline Demont, infirmière et syndicaliste originaire du Ternois.
• Jean-Jacques Cottel (dissident apparenté PS) : un temps pressenti pour représenter le nouveau Front Populaire, le maire de Bapaume et conseiller départemental a décidé de finalement ne pas rallier l’union de la gauche pour faire cavalier seul, ou presque, puisqu’il sera accompagné de Daniel Melin, maire de Nœux-les-Auxi. Ils justifient leur dissidence par un calcul consistant à dire que la multiplication des candidats de gauche permettra de réunir plus d’électeurs de gauche.
• Philippe Bolet (Renaissance) : dernier à avoir déposé sa candidature, le candidat du parti présidentiel est ostéopathe. Élu depuis 2001 à Beaumetz-les-Loges et adjoint au maire de Beaumetz-les-Loges depuis 2014, il avait déjà été candidat pour le camp d’Emmanuel Macron en se présentant sur la liste des régionales en 2021 emmenée par Éric Dupont-Moretti.
• Marie Bernard (Les Républicains) : la maire de La Cauchie est de nouveau candidate aux législatives, après avoir décroché la troisième place en 2022 avec 12,65 % des voix. Elle sera secondée par Sébastien Henquenet, maire de Famechon. Précisons qu’elle est en désaccord avec la ligne décrétée par Éric Ciotti, appelant à une alliance avec l’extrême droite.
• Emmanuel Blairy (Rassemblement National) : élu député en 2022 avec 55,77% des voix au second tour (face au macroniste Bruno Duvergé), il est logiquement candidat à sa succession pour représenter l’extrême droite. Exit son précédent suppléant de 2022, Gil Mocquant, au profit de la “cheffe de cabinet” du député, Marine Cousin.