« La santé, du bonheur et des buts, beaucoup de buts, et évidemment la montée en ligue 1 » : pour 2020, Gaëtan Robail a des souhaits simples, à son image. Après sa visite la semaine dernière au tournoi de Tincquizel, son tout premier club, l’attaquant du RC Lens a offert un peu de son temps aux jeunes de l’US Heuchin-Lisbourg. « Consacrer une heure aux jeunes du club, ce n’est pas grand-chose pour moi et ça leur fait plaisir. On voit qu’on a des supporteurs partout, il y a une grande ferveur pour le RC Lens dans la région », constatait Gaëtan Robail. En effet, les jeunes pousses du club avaient apporté maillots, écharpes, ballons à faire dédicacer par celui qui est devenu le chouchou de Bollaërt, d’autant plus à Heuchin où le joueur a encore quelques attaches : « Mes grands-parents habitent à cent mètres de la salle. Je venais ici pour faire du tennis et, le dimanche, on allait jouer au foot avec mes frères sur le terrain quand on venait rendre visite à nos grands-parents. »
« Un beau garçon comme ça, on va le séquestrer ! »
Depuis son salon d’Heuchin, sa grand-mère Noëlla suit de près la carrière de son petit-fils : « Evidemment, je suis très fière de lui. Je regarde ses matchs, même si je ne m’y connais pas trop en football. Je sais quand même lorsqu’il marque un but ! » Des anciens du village se souviennent bien du petit Gaëtan, comme Françoise : « Je travaillais à la mairie avec son grand-père, Gilbert Broussel, qui était secrétaire de mairie, et Gaëtan venait l’attendre après ses cours. » Jean-Pierre Teneux, ancien agent technique de la commune, n’est pas peu fier de rappeler qu’il avait fabriqué un but pour que Gaëtan et ses frères puissent taper dans le ballon chez leurs grands-parents. Souriant, accessible et même blagueur, Gaëtan Robail a pris le temps d’écouter les souvenirs des anciens et surtout s’est prêté au jeu des photos avec tous les enfants. Et même avec leurs mamans, charmées par le jeune homme : « Un beau garçon comme ça, on va le séquestrer ! » Gaëtan Robail excluait cette possibilité dans un sourire : tout le monde compte sur lui pour aider le Racing Club de Lens à retrouver l’élite. L’excuse était toute trouvée : « On est bien partis, mais il ne faut surtout pas qu’on se relâche. »