« Ce n’est pas parce que c’est naturel qu’on peut faire n’importe quoi. C’est comme les champignons : si on ne s’y connaît pas, on peut vite s’empoisonner. » Coralie Couq pratique l’aromathérapie depuis un an en professionnelle et propose de faire découvrir cette pratique au grand public. Si elle est intimement convaincue des bienfaits de cette médecine alternative, elle n’en oublie pas moins de rappeler toutes les précautions nécessaires : « Je ne suis pas médecin, je ne peux pas établir un diagnostic médical. L’aromathérapie peut être utilisée en complément, voire en substitution des médicaments, mais toujours avec l’approbation du médecin généraliste. Il est ainsi possible de réduire l’usage des médicaments, mais aussi de prévenir certaines maladies. »
« Il existe des huiles contre la fatigue, d’autres pour dynamiser la sexualité »
Tout au long de l’année, Coralie Couq organise des ateliers thématiques pour expliquer comment utiliser les huiles essentielles. Ce samedi 20 janvier, elle propose l’atelier « SOS grippe » pour faire face à l’épidémie saisonnière : « L’objectif est de renforcer son système immunitaire pour éviter d’attraper la grippe ou l’atténuer. Durant un atelier, je présente les huiles essentielles, les huiles végétales et les hydrolats qui peuvent être utilisés, avec les avantages et les inconvénients de chacun, ainsi que la posologie. Les huiles essentielles sont extrêmement concentrées et doivent être utilisées avec précaution. J’ai déjà lu des aberrations sur Internet, notamment sur Facebook. Par exemple, il ne faut jamais chauffer une huile essentielle au risque de la dénaturer et de la rendre toxique. On peut aussi se détruire le foie si on ingère des huiles trop souvent. » L’aromathérapie est accessible à tous, mais son usage doit être encadré et adapté à chaque personne : « On peut l’utiliser à tout âge mais de façon différente selon qu’on traite un enfant, un ado, un adulte ou une femme enceinte. Les huiles peuvent être appliquées, ingérées et fonctionnent aussi parfaitement uniquement avec l’odorat. L’aromathérapie peut être utilisée pour soigner les petits et les gros maux : une grippe ou un rhume, mais aussi des crises d’angoisse, des dépressions, ou même les verrues. Il existe des huiles contre la fatigue, d’autres pour dynamiser la sexualité. »
« L’important est de trouver la solution adaptée au tempérament de chacun »
Coralie Couq a découvert cette pratique lorsqu’elle travaillait en pédopsychiatrie à l’hôpital de Lens : « L’aromathérapie était utilisée avec des autistes et donnait de très bons résultats. J’ai voulu poursuivre ma découverte et ai suivi une formation avec la Fédération française d’aromathérapie jusqu’à obtenir le titre de maître-praticien. Néanmoins, je n’ai pas le droit d’appliquer mes synergies (NDR : associations d’huiles et hydrolats différents), ni de les vendre. Je ne peux donc que transmettre mon savoir et expliquer comment bien utiliser ces produits. L’important est de trouver la solution adaptée selon le profil de chaque personne. » Pour déterminer le « tempérament » de chacun, l’aromathérapeute s’intéresse à l’histoire médicale, familiale, mais aussi à l’environnement quotidien.
Une démarche qu’elle a hérité de sa formation initiale d’éducatrice spécialisée et qu’elle applique dans des ateliers d’aide à la parentalité : « Il faut travailler à partir de chaque personne. J’organise des ateliers récréatifs aménagés selon les enfants. Il s’agit de jouer avec les enfants en favorisant leur développement et leur créativité. Les adultes aussi peuvent redécouvrir leur créativité. Je vais peut-être faire un atelier tricot pour eux. » La jeune maman a beaucoup à transmettre, avec une approche alternative qui semble bien lui réussir : « J’aime ce que je fais, j’ai besoin de le partager et j’essaie d’embarquer les gens avec moi. »
Atelier SOS Grippe, samedi 20 janvier, de 16h à 18h, à Foufflin-Ricametz.
Renseignements au 06.43.97.47.74.
Email : naturoessence@gmail.com
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