Monchy-Cayeux (France), 2018/07/08, 7.42 pm

Si tous les indices concordent, le sergent Bornemeier ne peut pas laisser de place au doute et il en persiste un : quel est l’avion qui s’est écrasé durant la Seconde Guerre entre Monchy-Cayeux et Fleury ? Le site lui a été signalé à plusieurs reprises, notamment par Colette Delmotte qui habite toujours à proximité. Le sergent souhaite la rencontrer pour en savoir plus et la remercier d’avoir été la première à répondre à son appel. Marie-Christine en profitera pour prendre ses consignes : elle doit justement s’occuper des chats de Colette pendant ses vacances. La Mont-Cayenne emmène le sergent et les trois autres enquêteurs sur la grand-route qui traverse le village, où l’équipe récupère ses deux déctectionnistes, Charles et Alain, pour cette dernière étape. Derrière sa porte, Colette découvre six inconnus plus ou moins avenants et reconnaît au milieu de la bande sa vieille copine qui effectue les présentations. Ravie de rencontrer le fameux Américain, Colette expose les informations dont elle dispose sur l’avion écrasé dans un champ voisin : le pilote était polonais et avait survécu au crash. Il s’est ensuite installé avec une Française et a tenu un bistrot à Auchel. Les derniers doutes sont dissipés : le B17 du lieutenant Wilson est bien celui qui s’est écrasé dans la Vallée Blanche. Colette et son mari découvrent l’avancée des recherches du sergent Bornemeier et de son équipe et offrent l’apéritif en échange d’un récit détaillé du week-end. Présidant la longue table, le sergent explique comment il a découvert que le grand-oncle de sa femme, le lieutenant George Wilson, s’était écrasé à Monchy-Cayeux le 8 juillet 1944, voici soixante-quatorze ans, jour pour jour. Charles et Alain décrivent les fragments d’avion extraits de la Vallée Blanche, à quelques mètres de la maison de Simon. Marie-Christine liste la dizaine d’habitants rencontrés au cours du week-end, jusqu’au témoignage circonstancié de Michel Tilleul, dévoilant l’existence d’un portefeuille et d’une mitrailleuse récupérés par des enfants du village. Le Gobelin et l’Abeille trinquent aux excellents articles qu’ils vont pouvoir tirer de ce week-end inattendu, et à ceux à venir : le sergent Bornemeier annonce à ses nouveaux amis qu’il reviendra à l’automne pour fouiller la Vallée Blanche et tenter de retrouver des restes de George Wislon et de son avion. Le colonel David sera de l’expédition, avec des spécialistes américains, mais Erik compte surtout sur son équipe de Frenchies, la vaillante Communauté de la Baguette : Marie-Christine, Alain, Charles, Simon, Anthony et Pierre signent sans hésitation pour la suite.

Gauchin-Verloingt (France), 2018/09/16, 00.50 am

Dans son dernier message, Erik annonçait que le gouvernement américain était prêt à financer une expédition de recherches, mais le sergent s’impatiente face aux lenteurs administratives. De son côté, le Gobelin a lancé quelques recherches, mais sans réel résultat : il a passé plus de temps à ressasser l’histoire qu’à la faire avancer. Marie-Christine a trouvé la piste d’une parente de l’instituteur qui avait récupéré le portefeuille de l’aviateur, reste à l’interroger ; aucune trace en revanche concernant la mitrailleuse. Pour sa prochaine expédition, le sergent Bornemeier souhaite constituer une équipe franco-américaine. Il confie une nouvelle mission au Gobelin : dégoter un archéologue spécialiste de la Seconde Guerre, un anthropologue, un contact au ministère de la Culture, un autre chez les Anciens Combattants et une pelleteuse, le tout pour une date indéterminée. Le Gobelin accepte naïvement la mission, comptant sur l’aide du premier et le plus précieux membre de la Communauté de la Baguette : la Providence.

The end.